Le choix du terrain à bâtir n’est pas anodin. Il influencera votre futur mode de vie et celui de votre famille. Il faut donc se poser les bonnes questions avant de sauter le pas. A quoi ressemble le quartier ? Est-il calme ou animé ? La commune est-elle bien desservie par les transports ? Quels sont vos besoins en commerces ou établissements scolaires ?
C’est en répondant à ces premières questions que vous pourrez alors vous orienter plutôt vers un terrain en lotissement, généralement proche des agglomérations, ou vers un terrain isolé.
Il faudra ensuite peser les « pour » et les « contre » de ces 2 possibilités en fonction de vos besoins et goûts.
1. Distinguer les avantages d’un terrain en lotissement de ceux d’un terrain isolé
Le terrain en lotissement
Dans le cas d’un terrain en lotissement, certaines responsabilités sont imputées au lotisseur qui aura certainement effectué toutes les démarches nécessaires : étude de sol, viabilisation du lotissement, voiries, équipements collectifs… Vous n’aurez donc pas à vous charger du raccordement aux réseaux d’énergie et de téléphonie ni d’en calculer le coût. Tout est généralement pris en charge.
Mais le terrain en lotissement implique également des inconvénients. En effet, le cahier des charges et le règlement du lotissement peuvent être contraignants, en particulier pour ce qui concerne l’architecture, le volet paysager et l’implantation.
Le terrain isolé
Un terrain isolé ou diffus vous apportera quant à lui plus de liberté dans le choix de l’implantation de votre maison et de son architecture, même s’il faudra tout de même à minima, respecter les règles du Plan local d’urbanisme (PLU) de la commune.
Contrairement au terrain en lotissement, il faudra être beaucoup plus vigilant. C’est à vous de voir s’il est nécessaire de faire une étude de sol pour connaître les caractéristiques du terrain. Vous avez également à votre charge les frais de raccordement aux réseaux, la viabilisation et des travaux si nécessaires. Avant d’acheter, prenez également le temps de vérifier les accès, les équipements et nuisances qui ne sont pas garantis.
2. Vérifier la topologie du terrain
En général, on privilégie plutôt un terrain plat pour faciliter la construction, même si un terrain en pente peut offrir une vue plus dégagée et des aménagements paysagers atypiques. Pensez dans tous les cas à vérifier avec l’aide de votre constructeur, l’adaptation de votre projet de maison au terrain ainsi que la route d’accès qui permettra aux différents intervenants d’accéder à votre chantier.
Attention aux terrains trop proches d’un cours d’eau ou dits en « cuvette » qui présentent éventuellement un risque d’inondation. Par ailleurs, la végétation a l’avantage de protéger les habitations des écarts climatiques. Dans le cas contraire, si les arbres sont nombreux, cela peut être synonyme d’une retenu d’eau souterraine ou d’un sol humide.
La présence de quelques arbres permet également d’offrir des zones d’ombres, pensez-y.
Enfin, l’orientation d’un terrain a elle aussi son importance puisque c’est elle qui conditionnera la vue que vous aurez depuis votre terrasse. En plus, si votre maison est bien orientée vous pourriez même faire des économies d’énergie. Dans ce cadre, on évite une orientation plein-sud ou plein-nord et on privilégie une orientation sud-ouest.
3. Vérifier la connexion Internet
Vous faites du télétravail ? Il serait bon de vérifier si la commune est couverte en 4G. De plus, les principaux opérateurs proposent de vérifier la qualité de leur ligne dans la zone de votre choix.
4. Mener son enquête auprès du voisinage
Il est également recommandé de faire un tour du quartier pour découvrir votre futur voisinage qui fera partie de votre quotidien pendant plusieurs années. En discutant avec les habitants, vous en apprendrez beaucoup à des degrés divers.
Si votre terrain se trouve en lotissement, n’oubliez pas de vous renseigner sur les charges collectives : éclairage, voirie, etc.
5. Se renseigner sur la taxe d’habitation, la taxe foncière et la taxe d’aménagement
Dernier conseil mais pas des moindres ! Afin d’éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous sur la taxe d’habitation et la taxe foncière qui dépendent de la commune et de la surface de votre maison. Enfin et surtout, faites une simulation de votre taxe d’aménagement en vous rendant sur le site Internet www.territoires.gouv.fr ou encore rapprochez-vous de la Direction Départementale des Territoires (DDT). Cette dernière est calculée en fonction d’une valeur forfaitaire et d’un taux fixé par la collectivité territoriale. Anticipez-là au maximum car cette taxe peut atteindre des montants très élevées. Ayez à l’esprit que ces taxes s’ajouteront à votre remboursement de crédit.
Avec Maisons Pierre, vous êtes accompagnés dans toutes les étapes de votre projet et notamment dans la recherche et le choix de votre terrain. Vous êtes intéressés ? N’hésitez pas à visiter notre site Internet.